logo_DIM_okILEdeFrance_2019_150.jpg

Appel à projet 2020-1

Équipement au fil de l'eau

okonomi_equip_5.v2_lores.png

Manifestation d'intention > ARLUS

Projet Archéologie et Lumière Structurée – ARLUS

Développement d’une plateforme de modélisation 3D pour les laboratoires SHS

La MSH Mondes est l’une des 23 Maisons des Sciences de l’Homme (MSH), elle regroupe de nombreuses disciplines dont l’archéologie, l’ethnologie, l’histoire, l’urbanisme et la géographie au sein de 7 UMR résidentes, elle est aussi ouverte sur les sites universitaires de Paris Nanterre et de Paris 1 Panthéon Sorbonne. La MSH Mondes dispose de services communs qui viennent en appui à la recherche, dont la plateforme Archéoscopie - imagerie et microscopie pour les matériaux anciens, dédiée à l’analyse microscopique et à la modélisation 3D des vestiges archéologiques.

Cette plateforme se compose de trois volets, 1/ un volet microscopie optique ; 2/ un volet microscope électronique ; 3/ un volet imagerie et modélisation 3D par photogrammétrie. Le projet Archéologie et Lumière Structurée – ARLUS a pour objectif de faire monter en compétence le volet 3D en l’ouvrant à la conception 3D par scanner à lumière structurée. Ce projet viendra accroitre l’offre de service de la plateforme en matière de reconstitution tridimensionnelle et complètera l’offre de formation proposée actuellement aux chercheurs, ingénieurs et étudiants. Il participera plus largement à faire émerger de nouvelles perspectives de recherche et de valorisation.

Acquisition de deux scanners 3D à lumière structurée

La technologie 3D à lumière structurée présente de nombreux atouts si on la compare avec la photogrammétrie. C’est pourquoi, il est essentiel pour la plateforme de se doter d’un équipement performant répondant aux besoins des laboratoires SHS. Le projet ARLUS vise donc à acquérir deux scanners 3D à lumière structurée, un LEO et un Space Spider de la marque ARTEC.

Ces deux scanners permettront notamment de numériser des objets de tailles variées (entre 10 et 80 cm environ). Il ne s’agira plus de numériser quelques objets mais de pouvoir travailler sur des séries d’objets, du plus petit au plus grand. Nous gagnerons également en temps d’exécution ce qui permettra de répondre plus efficacement à la demande des laboratoires. Par photogrammétrie, un objet est, aujourd’hui, réalisé dans sa globalité en une semaine environ, de la prise de photographies, en passant par le calcul tridimensionnel et le mappage des textures. Grâce à ces scanners la rapidité d’exécution passera à deux journées. La précision des numérisations sera également améliorée. Avec la photogrammétrie, la précision est d’environ 1 mm sur la totalité de la pièce. En utilisant un scanner à lumière structurée, cette valeur descend à 0.1 mm environ, avec un plus grand nombre de points capturés (environ 1 million de points/seconde). Nous serons donc en mesure de proposer des solutions aux contraintes présentées par certains objets travaillés tant au niveau de leur matière première (obsidienne, os) qu’au niveau de la précision de leurs détails techniques ou fonctionnels (retouches, sillons, arrachements, etc.). Enfin, les modèles que nous avons choisis sont portatifs, aussi, serons-nous en mesure de nous déplacer en dehors de la MSH et d’intervenir dans des réserves de musées, sur des chantiers archéologiques ou encore en plein air pour modéliser des façades de bâtiments, etc.

Le projet ARLUS s’inscrit pleinement dans trois axes scientifiques du DIM : 1/ Analyses en toute sécurité ; 2/ Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques ; 3/ Fossiles et témoins de vie ancienne et relève de trois secteurs disciplinaires, celui des sciences humaines et sociales, celui des sciences de l’information et celui des sciences de la restauration-conservation.

Accès

Le projet est ouvert à tous les laboratoires de la MSH Mondes et des sites de ses établissements de tutelle, mais aussi à nos partenaires, membres du réseau du DIM, dès lors qu’un projet de recherche impliquant au moins une UMR de la MSH sera proposé. Plusieurs laboratoires de la MSH Mondes dont les recherches impliquent la valorisation et la diffusion de données 3D sur les matériaux anciens et patrimoniaux, sont d’ores et déjà partenaires de ce projet. La modélisation 3D sera réalisée par l’assistant ingénieur en charge du volet 3D de la plateforme.

Porteurs du projet

Jérôme Louvet, AI, Concepteur & Réalisateur 3D, plateforme ArchéoScopie - MSH Mondes, Nanterre

Philippe Gervais-Lambony, Professeur, Directeur de la MSH Mondes, Nanterre

Personnes connectées : 3 Vie privée
Chargement...